J'ai fini ce jeu il y a de nombreuses semaines maintenant mais n'ai pas eu le temps d'en dire quelques mots, c'est maintenant chose faîte.
Mais alors, par quoi commencer pour aborder un tel jeu...Commencons par le début, comme d'habitude. 
David Sarif, le patron qui en sait plus sur vous qu'il ne veut bien vous le dire...
Deus Ex premier du nom marqua son époque par son scénario cyberpunk novateur mais surtout par sa liberté d'action qui permettai de résoudre les divers obstacles sur sa route de diverses manières. Rien n'était vraiment linéaire dans sa manière d'apréhender le jeu tout en conservant tout de même un scénario dans lequel évoluer. Je précise que je n'ai pas encore joué a cet épisode mais ca ne serai trop tarder.
Quelques années plus tard sorti Deus Ex Invisible War, qui décu beaucoup les fans du premier par son manque de liberté d'action (même si cela est relatif, en fait le 2 manque de "changement de possibilité", si vous choisissez telle voie pour les améliorations, ce sera très dur d'en changer). Celui là j'y ai joué, découverte de l'univers et il ne m'a pas décu (voir mon avis sur ce jeu)
L'appartement de Jensen
On en arrive a ce fameux Deus Ex Human Revolution, qui je le précise de suite est antérieure aux autres épisode de la série. On y découvre un monde en proie a une évolution importante en ce qui concerne les prothèses cybernétiques, ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes d'éthique. Peut-on améliorer un humain pour en faire une sorte de Demi-Dieu au dela de la simple Humanité lambda? La médecine doit elle vraiment tout guérir via la cybernétique et par conséquent la perte d'une partie de son Humanité? Qu'est ce qui défini un homme: ses capacités physiques ou les choix qu'il prends face à ses responsabilités?
L'entrée de...HEu...bah Sarif industries!
C'est ce genre de question qui taraude Adam Jensen, chef de la sécurité de Sarif Industries, et fraichement cybernétisé à outrance suite à une attaque terroriste sur les locaux. Laissé pour mort, son patron le fameux David Sarif a pratiqué sur lui toute une série d'améliorations afin de garder en vie son meilleur agent.
Revenu a son poste, il devra enquêter sur cette fameuse attaque survenu il y a plusieurs mois et accessoirement savoir ce qu'il est advenu de Megan Reed son ex-copine et responsable des labos attaqués.
Hengsha dans toute sa splendeur nocturne, avec sa ville basse et sa ville haute...
De ce postulat de départ, le jeu nous laisse le champ-libre pour mener son enquête. Dans la limite des décors que le soft nous propose, suffisament grand sans être 'HENAURME' et intelligemment agencé pour y fourrer tout une série de quete annexe pas mal du tout (tout comme dans le 2 en fait).
Les lieux visités sont tous bien modélisé et travaillé mais le coeur du jeu qui restera dans les mémoires sera sans nul doute HengSha. On va dire que je radote mais j'ai eu la sensation arrivé a ce point du jeu de me retrouver devant une version cyberpunk de Shenmue 2: livré a vous même dans une ville chinoise inconnue avec un vague objectif et une liberté d'action quasi-totale. Bref, le pied.
L'écran "d'amélioration", toutes sont disponible si vous avez les dynamisations nécéssaires pour les acheter (contrairement au 2, ou vous ne pouviez pas toutes les avoir)
Le menu d'inventaire rappelle furieusement la malette de Resident evil 4...
Un petit paragraphe sur les fameuses améliorations qui font le sel de Deus Ex. Dans une optique RPG (c'est l'expérience acquise dans le jeu qui nous permet de les acheter) elle se révèlent plus ou moins utile ( en fait leur utilité vient beaucoup de votre manière de jouer!). Certaines capsules trouvé au cours du jeu permettent également d'en acquérir, ce qui est sans doute un rappel du système du 2 (je ne sais pas du tout comment ce système marchait dans le 1). Entre les améliorations furtives, d'attaques et de défense, Adam devient assez rapidement une arme lourde vivante. Le soldat parfait. Ce qui n'est pas spécialement pour lui faire plaisir d'ailleurs...
Bien conscient de ce qu'il est en train de devenir, le personnage nous propose le choix d'accepter à sa manière son évolution. Libre à nous d'en faire une bête de guerre, un homme juste voir lui offrir une certaine quête de rédemption.
Sachez qu'il est possible de finir le jeu sans tuer quiconque (YOUPIIIIII! J'en ai bavé mais j'y suis arrivé!) ou voir carrément de ne jamais se faire repérer par les factions ennemis!
C'est VOUS qui décidez de votre manière d'appréhender tout le jeu! Certains n'y verront qu'un FPS hardcore (une balle tu meurs), d'autre un RPG a la première personne cyberpunk assez chiadé, d'autre encore un jeu d'aventure-action avec ses moments d'exploration et de bravoure, ou pourquoi pas un jeu d'infiltration...
Les phases (nombreuses) de piratage sont un calvaire et casse le rythme du jeu. Heureusement les améliorations informatique permettent de se débarrasser rapidement de ces phases rébarbatives!
Un mot sur les boss, assez balèze, Blaise!
Au nombre réduit de trois (le 4ème, le boss de fin étant d'une facilité deconcertante du moment que l'on réussit quelques épreuves durant le niveau précédent), ils se révèlent de vrais sacerdoce tant en gameplay que pour les nerfs...Il existe pour chacun d'entre eux nombres de tactique pour les battrent, certaines sont interminables et relativement sécure, d'autres très courtes et dangereuses. De véritables epreuves de force tant pour Adam que pour le joueur!
Elle, elle m'a bien fait chier!!
Pour conclure, un jeu magnifique, super travaillé dans ses moindres détails (rare aujourdhui) avec une galerie de personnage ettoffé (mention spéciale à Pritchard l'informaticien sarcastique), une direction artistique et des références diverses à toute une culture geek et historique (voir mythique). Un jeu que tous gamer se doit d'avoir joué, tout simplement!
SPOILER: la fin du jeu nous propose une rencontre avec un personage clé du premier, resté jusqu'au bout du générique! Dans le même ordre d'idée, l'une des 4 fins proposées [ d'ailleurs le système des fins et moins bien que dans le 2, ici il suffit "d'appuyer sur un bouton" pour choisir la fin que l'on désire, dans le 2 il fallait accomplir des objectifs différents en fonction de celle que l'on voulait obtenir] nous propose une image furtive de la création de Paul Denton...